Quand ledit groupe excède 3 personnes (moi incluse), je n'ouvre pas beaucoup la bouche. Déjà, il faut que j'arrive à suivre la discussion, et à en saisir le fil. Pas toujours gagné. Ensuite, le temps que je réagisse et trouve quoi répliquer... on a changé de sujet. Zut.
Ca me rappelle d'ailleurs qu'une fois, alors que tout le monde parlait de bien autre chose depuis un bon moment, j'ai dit quelque chose en rapport avec un sujet abordé précédemment, et que ça avait fait planer un silence. Puis un :
- Pourquoi tu parles de ça ? On parle d'autre chose.
- Ah ? ...
Depuis, je me méfie.
Sinon, je pourrais bien lancer des sujets de discussion. Mais cela pose les problèmes suivants :
- Je n'ai pas envie de balancer, sans le savoir, un sujet en plein milieu d'un autre. Bonjour la honte... Sans parler du silence qui pourrait s'ensuivre.
- Je n'ai pas beaucoup d'inspiration. (pour connaître la raison, voir ci-dessous)
- Je doute de l'intérêt que mes sujets peuvent susciter chez les autres, et en cela, je fais preuve d'un certain manque de confiance en moi. Mais c'est aussi que faute d'avoir entendu le genre de choses pouvant être abordées en groupe, je ne sais pas de quoi on peut parler sans se foutre la honte ou semer la gêne dans le groupe parce que c'est-débile-ce-que-je-viens-de-dire, ou quoi. Du coup, je n'ose pas trop.
Alors, je n'ouvre pas beaucoup la bouche. Et pourtant, je suis plutôt assez bavarde.
Et en famille élargie ? Eh bien... Les discussions fusent tellement vite que j'abandonne dès le début pour m'occuper des plus petits. Mais souvent, ma mère est là pour me résumer ce qui vient de se dire et me faire participer. Il y a aussi mon compagnon qui me résume des discussions (parfois après que je lui aie envoyé des signaux du pied, plus ou moins violents selon s'il m'oublie quand même ou pas).
dimanche 15 juin 2008
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1 commentaire:
C'est ce que je hais le plus, de toute mon existence...
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